Chemise Burda : Crash test

Bon, il n'y a pas foule d'articles depuis un moment par ici. Après une crise couturistique (manque de temps, perte de temps avec des patrons qui ne m'allaient pas du tout, donc reprise, essayage, reprise, essayage etc.. ça vous parle ? ), j'ai enfin remis le pied à l'étrier depuis plusieurs semaines.

J'ai donc cousu quelques petites choses que je publierai bientôt. La première d'entre elle est une chemise d'après le patron Burda 7136. Comme d'habitude avec cette marque de patron, je ne suis pas satisfaite de la forme. J'avoue que j'étais prévenue, car on voit bien que la dame de la photo porte une chemise peu ajustée avec des manches assez amples. J'avais en tête de trouver un patron de chemise sympa dont j'aurais pu faire deux ou trois versions.

J'ai sacrifié pour ce test un coupon de polyester (gauffré à fines rayures noirs et argentés) trouvé en solde il y a quelques années aux Coupons Saint Pierre de Lille. J'ai choisi des boutons noirs et un passepoil noir pour souligner la découpe du dos.

Séance photo rapide dans le jardin avec des bourasques de vents dignes des jours de tempête ( météo très curieuse avec ce soleil éclatant ).

La chemise apparait plus ceintrée qu'elle ne l'ai en réalité, sans doute la faute au vent qui se prenait dedans et le tombé particulier du tissu. Le dos est mal positionné sur la photo, on ne voit donc pas qu'il y a tout de même deux pinces qui ceintrent un peu la taille.

Le problème récurrent entre Madame Burda et moi : chemise ajustée aux hanches, relativement ajustée à la poitrine mais trop grande aux niveau des épaules, du dos et du cou.

Résultat : chemise déjà portée de nombreuses fois malgré le fait quelle soit dans une matière que je n'affectionne pas d'habitude et qui présente des inconvénients : repassage impossible et tissu trop rigide malgré sa finesse pour fermer totalement le chemisier (effet " je porte des vêtements en papier" garanti).

Elle a l'avantage de bien résister aux lavages en machine contrairement à mes derniers achats de chemises du commerce !

Au niveau technique : il faut maîtriser les classiques du chemisier, à savoir la pose du col et de la patte de boutonnage de la manche ( j'avoue que j'ai baclé cette étape et j'aurais pu y mettre plus de boutons). Par contre, le fait de ne pas pouvoir ouvrir ses coutures au fer est une difficulté supplémentaire avec cette matière.

Je ne pense pas refaire ce patron dans cette version, je tenterai peut être de faire la version avec le plastron mais avec du coton cette fois.

Bon dimanche !