30 septembre 2014

Chemise à carreaux

C'est fou comme le titre de cet article est original. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est donner des titres à mes articles et des noms (ou des prénoms !) à mes créations. Impossible pour moi d'expliquer pourquoi, alors passons vite à la suite.

Je me suis penchée sur mon dressing d'automne. J'ai fait un peu de shopping, et je suis ravie (pour une fois) d'avoir trouver des petits gilets de plusieurs couleurs etc... Bref, ravitaillée en basics, il ne me restait plus qu'à réfléchir aux pièces que j'allais coudre pour compléter tout ça. Et comme ça fait un an que j'ai définitivement quitté ma vie d'étudiante, je me suis dit qu'il était temps de soigner un peu plus mon "look", et de quitter mon duo jeans-converses-et-pour-le-haut-on-met-ce-qui-tombe-sous-la-main.

J'ai donc parcourru avec entrain le blog de mes modeuses préférées en quête d'inspiration, et c'est là que j'ai appris que la mode n'est plus à la mode. Mince alors, pour une fois que j'étais motivée ! Et puis après tout, on ne passe pas du temps à coudre un vêtement pour qu'il soit démodé le mois d'après. Donc ça m'arrange bien au final. Car j'étais tombée sur un tissu de flanelle à carreaux qui me plaisait beaucoup, mais il me semblait que les chemises à carreaux, c'était à la mode l'hiver dernier, ou celui encore d'avant ou encore d'avant ...?!!

Donc, on s'en moque, on met ce qui nous plaît, et j'ai donc ma chemise à carreaux qui est déjà ma préférée.



28 septembre 2014

Jersey

Depuis quelques temps, (comme je le disais à la fin du dernier article) je suis équipée d'une surjeuteuse 4 fils (et d'une nouvelle MAC aussi : la brother innovis 35).

J'aime beaucoup les hauts en jersey et j'étais assez limitée avec uniquement le point zigzag de ma machine et la double aiguille. Bon c'est clair qu'en matière de solidité et d'elasticité des coutures sur du jersey, la surjeuteuse fait de l'excellent travail.
Concernant ma nouvelle MAC, j'en suis ravie aussi. Le changement le plus appréciable pour moi par rapport à mon ancienne machine se résume surtout en deux points : la puissance d'appui du pied presseur (ultra important car ça permet de faire des surpiqures très précises sans que le tissu se balade sous le pied) et les boutonnières ( avec l'ancienne, la boutonnière n'était pas suffisamment brodée donc très fragile ). Le fait que les boutonnières soient automatiques est un troisème point non indispensable mais très pratique !

Pour tester ma surjeuteuse, j'ai réalisé un haut pour ma mère selon un patron Lekala 4158 :


Chemise porte bonheur

Je suis retard dans mes publications, ça devient une habitude sur ce blog décidément. Je présente donc aujourd'hui une chemise cousue au début du mois de juin. Déjà portée de nombreuses fois au cours de l'été souvent maussade, elle a été prise en photo récemment (je constate avec plaisir que le tissu ne bouge pas au fil des lavages).

J'ai réutilisé l'un de mes patrons fétiches en matière de chemise : le New look 6704. J'en ai déjà parlé ici .


21 septembre 2014

Pantalon "Boehmeria nivea"

Avant que je vous explique l'origine étrange du nom de mon pantalon, je vais d'abord causer morphologie.

J'avais parlé dans l'article précédent du premier problème morphologique que je rencontre aussi bien avec les vêtements du commerce qu'avec les patrons de couture : les encolures qui "baillent". Le second problème (le plus important) se situe chez moi au niveau des hanches : os de la hanche large et plat, taille marquée, cambrure prononcée, et .... postérieur rebondi ( c'est peut être un peu à cause du fait que je marche 10 heures par jour, non ???)


Alors, bien que l'on me dise souvent qu'il n'y a pas matière à se plaindre et que c'est typiquement la morphologie féminine, il m'est difficile de trouver des pantalons qui me vont dans le commerce, car une fois que ça passe la largeur des hanches, c'est ensuite beaucoup trop grand et le port d'une solide ceinture devient obligatoire. Sans faire de publicité malvenue, la seule marque qui me convienne ces derniers temps est la gamme "curve" de Levis*. Sauf que, évidemment, ils vendent essentiellement des jeans, le prix n'est pas donné et la qualité de leurs tissus n'est plus vraiment au top.

D'où la tentation de me coudre un pantalon. Mais même galère avec les patrons, j'ai déjà fait X prototypes et tests de toute sorte, je n'obtiens un résultat correct qu'avec des tissus extensibles et après de très longues heures de retouches.


Après avoir découvert les patrons Lekala, j'ai eu envie de tester ce que veut dire pour eux "sur mesure" avec des mensurations comme les miennes. Dans un premier temps, je n'ai pas trouvé mon bonheur dans les modèles qu'ils proposaient. J'ai ensuite changé d'idée pour partir sur le vêtement qui me manquait le plus début août : un 'pantacout" en lin loose mais trop pour pouvoir être porté au travail les jours de beau temps (difficile de pouvoir porter des jupes). J'ai donc choisi le modèle 5746 (lekala).



15 septembre 2014

Le dernier de l'été

J'avoue avoir des difficultés à publier au fur et à mesure tout ce que je couds. Le principal problème vient du fait que mon photographe n'est pas souvent disponible, et que je ne me suis toujours pas penchée sur le manuel explicatif de mon nouveau reflex. Honte à moi, je ne sais toujours pas l'utiliser moi même avec le retardateur !!

Et avec la nuit qui tombe de plus en plus tôt, nous avons dû prendre ces photos (à la va vite il faut bien le dire) en lumière artificielle horriblement jaune. C'est bien la peine d'avoir investi dans un bel APN. Faire de jolies photos fait donc partie de mes résolutions de la rentrée. Cette résolution ne prendra effet que d'ici quelques posts, le temps que je publie les photos des deux ou trois choses cousues que j'ai déjà dans mon disque dur.... et que je m'exerce !!!

Concernant la couture : Après le ratage total du célébre haut salme ( qui bale beaucoup trop à l'encolure devant et dos, et réalisé dans du fil à fil trop rigide, ça n'est vraiment pas portable en l'état et il fera l'objet d'un futur post), j'en ai eu assez des patrons où je dois faire beaucoup de transformations avant d'avoir un patron adapté à ma morphologie. J'ai donc eu envie d'innover et de tester les patrons sur mesure lekala.

 Alors voici pour aujourd'hui un petit haut fait dans une fine popeline de coton de chez Stragier, très jolie (mais assez froissable). J'ai choisi le modèle 4234.